Стихи в переводе на французский язык
Шрифт:
Les silhouettes des saules sont visibles
`A l'ouest 'ecarlate l'eg`erement.
Pas de bruit! Le coeur plein de tristesse
En languit, mais personne ne comprends…
Est-ce parce qu’on est si loin d’un g^ite,
Est-ce parce qu'il fait si sombre aux champs?
Ou est-ce parce que l'automne qui s’approche
Sent toujours quelque chose de tr`es cher:
D’une tristesse silencieuse du village
Et de nos champs d'eserts?
Les champs deviennent plus sombres et la lumi`ere
solaire
S’y noie avant la nuit comme dans la mer sans fin,
L'obscurit'e douce suit dans la steppe la lumi`ere
Muette et triste qui s''eteint.
Seuls des zisels y sifflent ou sur la d'erayure,
Comme une ombre, une gerboise court
myst'erieusement
Par de grands sauts rapides sans bruit `a toute allure,
En s’'eclipsant aux champs…
***
Tous les oiseaux partent. Le bois vide
P'erit, malade, de la facon
Docile et le ravin humide
Sent une odeur de champignons.
Ils deviennent clairs, les fourr'es denses.
Sous les buissons, l’herbe est foul'ee.
Avec les pluies d’automne intenses,
Les feuilles vont se d'ecomposer.
Le vent souffle aux champs. Le jour sombre
Est frais et toute la belle journ'ee,
J’erre dans la steppe jusqu’aux p'enombres
Loin des villages et des cit'es.
Berc'e par le pas monotone
Du cheval, par une paix, envahi,
J’'ecoute le vent qui chante et sonne
Dans les canons de mon fusil.
Au loin maritime,
Le soir va s’'eteindre…
Le ciel devient sombre,
Les vagues deviennent sombres…
Le soleil qui couche
Jette la douce lumi`ere
Des derni`eres lueurs…
Mais mon ^ame refuse
Tout cela de conna^itre.
'Etranger, j’arrive
Chaque soir sur la c^ote.
Assis sur une pierre,
Je regarde une voile
Et la douce lumi`ere
Des derni`eres lueurs…
Alors, mon coeur pleure
De la m^eme tristesse:
Toujours, il me semble
Que, par une traverse,
Je vais dans la steppe;
Le soleil qui couche
Lentement, 'eclaire
Au loin la mer sombre
Des bl'es m^urissants…
***
Partout au bois, le jour est sombre.
Les d'epressions sont bleues; aux pr'es,
L’herbe argent'ee blanchoie dans l’ombre
Et un hibou s’est r'eveill'e.
Des pins passent vers l’ouest en file
Comme des troupes de gardes aux aguets.
L’Oiseau-de-feu solaire scintille
D’une lueur p^ale aux vieilles for^ets.
Temp^ete de neige
La nuit, aux champs, quand une temp^ete chantonne,
Dans le sommeil, des bouleaux blancs redonnent …
La lune 'eclaire ce paysage champ^etre,
Une ombre p^ale court et va dispara^itre…
Cette nuit noire, j’entrevois que, dans la brume,
Le P`ere Frimas r^ode dans le clair de lune.
Le vent chante, on entend dans une chaumi`ere
Que le berceau craque doucement… La lumi`ere
De la lune perce une obscurit'e fine,
Luit sur les bancs par les fen^etres argentines.
Cette nuit, j’entrevois parmi les bouleaux:
Le P`ere Frimas regarde par les carreaux.
Une route dans la steppe s’en va en silence!
Конец ознакомительного фрагмента.