ПСС. Том 24. Произведения, 1880-1884
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Il faut etre consequent et si vous dites que le fruit de l'arbre e[s]t mauvais, vous devrez dire que l'arbre l'est de meme. Matt. XII, 33.
Celui qui veut donc denigrer la source de mon enseignement doit denigrer l'esprit de Dieu.
Et le blaspheme contre l'esprit de Dieu est la seule faute des hommes qui ne peut etre pardonnee car c'est la revolte contre ce qu'il y a de plus saint, la volonte de Dieu.
Alors quelques uns des savant [s] pharisiens lui dirent: «Dans tous les cas nous voudrions des preuves de ce que tu dis». Matt. XII, 38.
Et J[esus] leur repondit: — Les gens demandent une preuve. Les Nineviens n'ont pas demande de preuves a Jonas. Il[s] ont vu et entendu Jonas et se sont convertis. Et a present quand c'est l'esprit de l'homme qui est plus convaincant que le sermon de Jonas qui le leur dit, ils demandent des preuves. Matt. XII. 38–40. Luc. XI, 29–32.
Et les juifs poursuivaient J[esus] et cherchaient a le faire mourir. J. V, 16.
Et J[esus] dit: (Ma doctrine n'est pas de moi mais de celui qui m'a donne la vie. J. VII, 16).
(Si quelqu'un veut faire la volonte de Dieu, il reconnaоtra si ma doctrine e[s]t de Dieu ou si je parle de mon chef. — [J. VII,] 17.
Celui qui parle de son chef dit ce que lui paraоt juste, a lui seul; mais celui qui dit ce qui est la volonte du Pere de tous les hommes parle de ce que connaissent tous les hommes. J. [VII,] 18.
Moise v[ou]s a donne une loi qu'il est impossible de suivre et v[ou]s ne [le] suivez pas et moi je v[ou]s donne une loi qui est ecrite dans vos consciences et v[ou]s voulez me faire mourir. J. VII, 19.)
Le peuple lui dit: alors tu es possede du demon. J. VII, 20.
(Et les orthodoxes lui dirent:
Et Jesus dit: Il est ecrit dans votre loi que le temoignage de deux hommes est digne de foi. Eh bien, c'est moi qui rend temoignage de moi et le Pere qui a donne la vie a tous les hommes me rend temoignage dans la conscience de tous les hommes. J. VIII, 17, 18.
Alors ils lui dirent: «Toi, qui es — tu?» Et J[esus] dit: je suis ce que je vous dis, ce que je v[ou]s enseigne. — [J. VIII, 25,] 26.
Lorsque v[ou]s aurez eleve la conscience de l'homme vous connaоtrez ce que je suis vous saurez que je ne fais et ne dis que ce qui est la volonte du Pere. [J. VIII,] 28.
Je ne suis pas seul puisque je fais la volonte du Pere de tous. 29.
Si vous accomplissez ma doctrine, vous serez avec moi f J. VIII,} 31) et v[ou]s connaоtrez la verite. Et la verite v[ou]s rendra libres. Vous ne l'etes pas, car v[ou]s etes esclaves du mensonge, ce n'est que la conscience de sa dependance du Pere qui peut vous affranchir. [J. VIII, 32–34.]
Et les juifs dirent: «N'avons nous pas raison de dire que c'est un Samaritain et qu'il est possede du demon?» J. VIII, 48.
Et J[esus] dit: Je ne suis pas possede du demon et je ne veux faire de mal et tuer personne, mai[s] vous vous appelez enfants d'Abraham et (cependant v[ou]s) etes (esclaves du mensonge). Vous voulez me faire mourir, moi qui ne v[ou]s ai dit que la verite. J. VIII, 39, 40, 49.
Vous le faites parce que v[ou]s ne connaissez [pas] le Pere veritable de tous les homme[s], vous servez votre pere a vous, qui est le mensonge — le demon. [J. VIII, 44.]
Alors J[esus] dit: Le mensonge ne donne pas la vie, il n'est que la verite qui la donne. Je v[ou]s le dis: celui qui croit a ma doctrine, a l'esprit du Pere qu'il possede en lui, aura la vie veritable. J. V, 24.
Et le tem[p]s est venu pour ceux qui ne connaissai[en]t pas le vrai et etaient comme des morts; [ils] entendront la voix du fils de Dieu qui est l'esprit de Dieu et que, l'ayant entendue, ils vivront de la vie veritable. [J. V,] 25.
Sondez les ecritures, qui v[ou]s parle[nt] de la vie, elles ne disent que cela. [J. V,] 39. Vous ne me croyez pas parce que vous croyez a la tradition, a ce que vous vous dites entre vous et vous ne cherchez pas a entendre ce que v[ou]s dit a tous votre Pere — l'Esprit [J. V,] 44. Mais le Pere ne cesse jamais de parler a vos consciences. [J.] V, 17. En verite je v[ou]s dis que le fils — l'esprit de Dieu dans l'homme — ne peut rien faire de lui — meme et peut tout lorsqu'il fait ce que veut son Pere. [J. V,] 19, 20.
Le Pere ne condamne pas les hommes a la mort mais il leur donne la possibilite d'eviter la mort et d'avoir la vie [J.V, 21,] 22.
Car comme le Pere a la vie en lui — meme, il a donne aussi au fils, a l'esprit de l'homme, la vie en lui — meme. [J. V,] 26.
Et il lui a donne la faculte de choisir entre la vie et la mort et de ressu[s]citer des morts. [J. V,] 27, 28.
(Dans cette vie un homme peut etre mort et revenir a la vie rien qu'en cessant de croire au[x] choses du dehors pour conserver sa vie et en suivant la volonte du Pere.)
L'homme qui cherche sa vie dans les choses du dehors et materielles est un homme qui n'a pas la vie. Le meme homme, des qu'il connaоt la source de la vie qui est l'esprit de son Pere qu'il a en lui, revient a la vie et ressu[s]cite des morts. Celui qui veut conserver sa vie la perd. Matt. XVI, 25.
Et en parlant ainsi [2
Un proprietaire donne a ses serviteurs une partie de son tresor avec la condition que chacun d'eux travaille pour augmenter le tresor. Le proprietaire ne dirige pas ses serviteurs, mais les laisse faire chacun comme il l'entend. Les uns obeissent au maоtre et tra[vaillent] et augmentent le tresor, les autres l'enfouissent en terre sous pretexte de ne pas vouloir le perdre. Le Maоtre fait rendre compte aux serviteurs de ce qu'ils ont fait et il dit a ceux qui ont augmente le tresor: Tu as fait ce que je voulais, participe a tout ce que je possede; mais a celui qui a enfoui le tresor et ne l'a point augmente, il dit: «Tu n[e] l'appreciais pas, rends le donc a celui qui l'ap[p]recie et disparais. Je n'ai pas besoin de toi. Le tresor precieux du maоtre c'est le tresor de la vie — l'espr[it] emanant du Pere. Quiconque rem[p]lit la volonte du Pere se reunit au Pere de la vie, celui qui remplit sa volonte personnelle, contraire a la volonte de Dieu, e[s]t depouille meme de la part de l'esprit qu'il possedait. Luc. XIX, 11–27.