Александр дюма из парижа в астрахань свежие впечат (Владимир Ишечкин) / Проза.ру
Шрифт:
La montagne s’endort dans le ciel obscurci;
Les vallons sont muets et tremp;s de ros;e;
La poussi;re s’;teint sur la route embras;e;
La feuille est immobile et le vent adouci.
Attends encore en peu, tu dormiras aussi.
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Горы спят в сумрачном небе;
Пыль умирает на пламенеющей дороге;
Лист недвижен, и тишь после ветра.
Подожди еще немного, тоже уснешь.
Неуловимый, но реальный шарм этого стихотворения очевиден.
Тот из наших офицеров, к кому я обратился, был счастлив, таким образом, оказать мне услугу, о которой я его попросил. Он перевел для меня очень значимое стихотворение Лермонтова под названием Д у м а, оно тем более интересно, что выражает взгляд самого Лермонтова на этих вот соотечественников.
Я передам его содержание почти так же, как фотография передает жизнь.
Pens;e (фр.)
Oh! que les yeux je suis tristement sur sa route
Ce si;cle ; l’avenir ou vide ou t;n;breux!
Sous le poids ;crasant du savoir et du doute,
Il vieillit inactive et cependant fi;vreux.
Nous pourions, ;clair;s des fautes de nos p;res,
Nous faire radeaux de leur vaisseaux bris;s;
Mais, comme un repas pris aux f;tes ;trang;res;
La vie est insapide ; nos palais blas;s.
Athl;tes ;nerv;s, avant d’entrer en luttes,
Le bien comme mal nous trouve indiff;rents;
Nous voyons s’accomplir les grandeurs et les chutes
Sans plaindre les proserits , sans ha;r les tyrans.
C’est ainsi qu’un fruit maigre ;clos dans une serre,
Pour les yeux sans attrait, pour la go;t sans saveur,
Rong; secr;tement d’un invisible ulc;re,
Meurt de viellesse alors qu’il devrait ;tre en fleur.
Nous avons par les longs frottement de l’;tude,
Us; le veloute de nos illusions,
Et notre c;ur a pris cette triste habitude
De se moquer de tout, m;me des passions.
Notre main touch; ; peine ; la coupe remplie
O; la bont; des dieux versa sa volupt;,
Qu’un impuissant d;sir, changeant le vin en lie,
En place de l’amour boit la sati;t;.
La po;sie est morte et l’art est un fant;me;
Admirer est stupide, et si, dans notre c;ur
D’enthousiasme encore vit un dernier atome,
Vite il faut l’;touffer sous un rire moqueur.
Jusqu’au bout de nos dent ce rire monte ; peine,
Nos pleurs sont desseches avant d’atteindre aux yeux,
Nous ne connaissons plus ni l’amour ni la haine,
Robustes sentiments morts avec nos a;eux.
Nous craignons d’imprimer nos traces dans l’histoire.
Nous raillons ces grands noms qui l’aissaient un grand deuil,
Et nous h;tons nos pas vers un tombeau sans gloire
Et jetant sur la vie un d;daigneux coup d’;il.
En foule taciturne et bient;t effac;e,
Nous traversons le monde, o; nous n’avons plant;
Ni travail fructueux ni fertile pens;e
Qui fasse une moisson pour la post;rit;.
Mais aussi dans la tombe, inutile refuge,
Nous fuyons l’avenir… s;v;re historien.
Il nous condamnera comme po;te et juge,
Il nous m;prisera comme homme et citoyen.
О! Я печально смотрю на его дорогу,
Этого века с будущим или пустым, или темным!
Под непомерным бременем знания и сомнения
Он старится праздно и в то же время в ознобе.
Мы могли бы, умудренные ошибками отцов,
Сколотить плоты из их разбитых судов;
Но, как трапеза на чужих праздниках,
Жизнь пресна в пресыщенных наших дворцах.
Находим вялыми к борьбе атлетов,
Безразличных и к добру, и к злу;
Видим, как вершатся возвеличивание и низвержение
Без жалости к изгнанникам, без ненависти к тиранам.
Так жалкий плод, родившийся в теплице
Без радости для глаз и никакой на вкус,
Снедаем незримой червоточиной