Хроники времен Екатерины II. 1729-1796 гг
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которой в настоящий момент я не позволю себе задумываться359.
В Берлине Вы не уведомили меня, что были больны. Я узнал от г-на
Аранза360, ч то у Вас болела нога, которая достаточно долгое время
продержала Вас в постели. Я очень хотел бы узнать, что Вы выздоровели, и
надеюсь в Риге иметь в этом уверенность. Я
28 числа.
Все новости, которые я получил из Парижа, говорят мне, что все
люди, которые интересуют нас обоих, чувствуют себя прекрасно и
страдают только от нашего отсутствия.
Г-н де Штакельберг361 о бещал сообщить мне некоторые сведения о
моем дальнейшем пути. Я был рад встретить его здесь. Он, безусловно,
заслуживает той репутации, которую имеет.
В любом случае я рассчитываю встретить в Риге русского слугу,
которого я просил Вас мне выслать.
Прощайте, мой дорогой шевалье, Вы знаете о моей нежной
привязанности.
Де Сегюр
АВПРИ, ф. Секретнейшие дела
(перлюстрация), оп.6/2, д.23, лл.54-55.
359
Речь идет о Жанне де ля Мотт и знаменитом деле об ожерелье, купленном для Марии-Антуанетты
кардиналом де Роганом.
360 Посол Испании в России.
361 О.М. Штакельберг – посол России в Польше.
2.
Copie de la lettre du comte Vergennes au comte de S'egur
от 6 июня 1785 г.
J’ai rec^u, Monsieur, les cinq lettres que vous m’av'es fait l’honneur de
m’'ecrire les 26 et 28 Mai, 3 et 4 Juin, dont les Nos ne sont pas exacts. Celle du 26
Mai est № 16 – doit 'etre № 15 ; du 28 Mai est № 15 doit 'etre № 16. Les deux du 3
juin, sont № 17 doivent 'etre 17 et 18, celle du 4 Juin est № 18, mais doit 'etre №
19.
Je vous prie de faire rectifier vos minutes en cons'equence de ce Tableau.
Le Roi a appris avec beaucoup de plaisir, Monsieur, que Sa Majest'e Imp'eriale en vous
permettant de l’accompagner dans son voyage, vous avoit procur'e une occasion de lui faire une
cour plus particuli`ere, et de voir une partie des grandes choses, qu’Elle a entreprises pour le
bonheur de ses sujets.
L’Ukase qui r`egle les rangs et les pr'erogatives de la Noblesse, ne peut manquer de faire
Epoque dans l’histoire de Russie, et d’assurer `a l’Imp'eratrice la r'econnaissance de la posterit'e.
Je ne connois point, Monsieur, de Chevalier de l’ordre de St. Lazare, qui se nomme le
Comte de Bussy. Peut-'etre la personne qui se montre sous ce nom `a Petersbourg est celle du
nombre des El^eves de l’Ecole militaire auxquels on donnoit autrefois la petite croix de cet ordre,
mais ce qu’elle dit de ses avantures en Pologne, me paroit fort suspect. Il seroit possible que ce
voyageur qui pr'etend avoir une lettre de r'ecommandation du Ministre du Roi `a Copenhague fut
un M. de la Motte, Chev. de St. Louis, dont le vrai nom 'est, Fredefond de Marsillac, qui apr`es
avoir v'ec^u d’'escroqueries en Pologne, et en Su'ede vient de s’'evader de Copenhague, ou il a fait
beaucoup de d^upes. Il avoit trouv'e de l’appui `a la cour de Danemarc, et en imposoit par son
effronterie, quoique le Charg'e des affaires du Roi l’e^ut bien fait connoitre au Minist`ere Danois.
On a voul^u 'etre tromp'e, et on l’a 'et'e. La mani`ere dont M. le Cte. d’Ostermann vous a pr'ev'en^u,
Monsieur, sur le francois inconn^u, qui se pr'esente `a Petersbourg comme un homme d'ecor'e dans
sa patrie, exige, que vous cherchi'es les moyens de lui faire connoitre quel il peut ^etre. Si ce que
je me suis rapell'e vous m`et sur la voye, vous pouv'es assurer que M. de Marsillac est un homme
fort dangereux, dont on pourra avoir des informations pr'ecises `a Varsovie, puisqu’il paroit
certain qu’on avoit envoy'e de cette ville quelqu’un pour le faire arr^eter `a Stokholm. Je vous prie
d’ailleurs, Monsieur, de t'emoigner `a M. le comte d’Ostermann toute la sensibilit'e, que m'erite son
proced'e dans cette circonstance. Les Cours s’'epargneroient beaucoup d’embarras, et rendroient
le m'etier d’'eseroc bien difficiles, si elles s’entendoient toujours pour ne donner acc`es `a aucun
'etranger qui ne fut bien conn^u, et nous serons toujours pr^ets `a donner au Minist`ere Russe les
informations, qu’il demandera sur les sujets suspects, qui se pr'esenteront dans les Etats de
l’Imp'eratrice.
Je viens, Monsieur, `a la lettre, o`u vous rend'es compte de ce que Sa Majest'e Imp'eriale a
bien voul^u vous dire par raport `a M. de la Perouze, qui heureusement ne doit mettre en mer que