Французский с Ги де Мопассаном. Избранные новеллы
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Le brigadier, posant son marteau par terre, demanda (бригадир, опуская молоток на пол, спросил; poser – помещать; par terre – на землю; на пол; terre, f):
– Qu’est-ce qui vous a donn'e connaissance de ce fait (как вы узнали о происшествии: «что вам дало знание этого происшествия»; connaissance, f – познание; знание; conna^itre – знать)?
Boniface, les voyant plus surpris que press'es, r'ep'eta :
– Vite! vite! Les voleurs sont dans la maison, j’ai entendu les cris, il n’est que temps.
Le brigadier, posant son marteau par terre, demanda :
– Qu’est-ce qui vous a donn'e connaissance de ce fait ?
Le facteur reprit (почтальон
– J’allais porter le journal avec deux lettres (я принес газету и два письма; porter – нести; приносить; lettre, f) quand je remarquai que la porte 'etait ferm'ee et que le percepteur n’'etait pas lev'e (когда увидел, что дверь заперта и что сборщик еще не встал). Je fis le tour de la maison pour me rendre compte (я обошел вокруг дома, чтобы удостовериться; rendre compte – отдавать отчет; compte, m – счет; отчет), et j’entendis qu’on g'emissait comme si on e^ut 'etrangl'e quelqu’un ou qu’on lui e^ut coup'e la gorge (и я услышал, что /в доме/ стонут, словно кого-то душат или /кому-то/ режут горло); alors je m’en suis parti au plus vite pour vous chercher (тогда я отправился как можно скорее за вами: «чтобы вас отыскать»). Il n’est que temps (идемте скорее).
Le facteur reprit :
– J’allais porter le journal avec deux lettres quand je remarquai que la porte 'etait ferm'ee et que le percepteur n’'etait pas lev'e. Je fis le tour de la maison pour me rendre compte, et j’entendis qu’on g'emissait comme si on e^ut 'etrangl'e quelqu’un ou qu’on lui e^ut coup'e la gorge; alors je m’en suis parti au plus vite pour vous chercher. Il n’est que temps.
Le brigadier se redressant, reprit (бригадир, вставая, спросил; se redresser – выпрямляться):
– Et vous n’avez pas port'e secours en personne (а вы сами не могли помочь; porter secours – оказать содействие, помочь; secours, m – помощь; en personne – лично, сам; personne, f – человек, личность)?
Le facteur effar'e r'epondit (почтальон испуганно ответил; effar'e – растерявшийся; перепуганный; испуганный):
– Je craignais de n’^etre pas en nombre suffisant (я боялся, что один не справлюсь: «что я был в недостаточном количестве»; craindre; suffire – быть достаточным).
Alors le gendarme, convaincu, annonca (тогда жандарм, убежденный /этим/, заявил; convaincre – убеждать):
– Le temps de me v^etir et je vous suis (/дайте/ мне время одеться, и я иду за вами = ведите меня; suivre qn – следовать за кем-либо, идти за кем-либо).
Et il entra dans la gendarmerie, suivi par son soldat qui rapportait la chaise (и он вошел в отделение жандармерии, а за ним следом солдат, который захватил стул; rapporter – приносить; приносить с собой).
Le brigadier se redressant, reprit :
– Et vous n’avez pas port'e secours en personne ?
Le facteur effar'e r'epondit :
– Je craignais de n’^etre pas en nombre suffisant.
Alors le gendarme, convaincu, annonca :
– Le temps de me v^etir et je vous suis.
Et il entra dans la gendarmerie, suivi par son soldat qui rapportait la chaise.
Ils reparurent presque aussit^ot (почти тотчас же они снова появились = вернулись; repara^itre), et tous trois se mirent en route, au pas gymnastique, pour le lieu du crime (и
En arrivant pr`es de la maison, ils ralentirent leur allure par pr'ecaution (добравшись до дома, они замедлили свой шаг из предосторожности; ralentir – замедлить; lent – медленный; pr'ecaution, f), et le brigadier tira son revolver (и бригадир вынул свой револьвер; tirer – тянуть; вынимать), puis ils p'en'etr`erent tout doucement dans le jardin et s’approch`erent de la muraille (затем они тихонько проникли в сад и подошли к стене). Aucune trace nouvelle n’indiquait que les malfaiteurs fussent partis (не было никаких признаков того, что преступники ушли: «ни один новый след не указывал на то, что преступники…»; malfaiteur – злоумышленник; преступник; mal, m – зло). La porte demeurait ferm'ee, les fen^etres closes (дверь по-прежнему была заперта: «оставалась запертой», окна закрыты; clore – закрывать).
Ils reparurent presque aussit^ot, et tous trois se mirent en route, au pas gymnastique, pour le lieu du crime.
En arrivant pr`es de la maison, ils ralentirent leur allure par pr'ecaution, et le brigadier tira son revolver, puis ils p'en'etr`erent tout doucement dans le jardin et s’approch`erent de la muraille. Aucune trace nouvelle n’indiquait que les malfaiteurs fussent partis. La porte demeurait ferm'ee, les fen^etres closes.
– Nous les tenons, murmura le brigadier (попались, прошептал бригадир; tenir qn – держать кого-либо; держать кого-либо в руках;je vous tiens – вы в моей власти, в моих руках; попались!).
Le p`ere Boniface, palpitant d’'emotion, le fit passer de l’autre c^ot'e (дядюшка Бонифас, дрожа от волнения, провел их на другую сторону /дома/; 'emotion, f), et, lui montrant un auvent (и, показав на ставни):
– C’est l`a, dit-il (это там, – сказал он).
Et le brigadier s’avanca tout seul (бригадир подошел один), et colla son oreille contre la planche (и приложил ухо к доске; coller – клеить; прикладывать). Les deux autres attendaient, pr^ets `a tout, les yeux fix'es sur lui (остальные ждали, готовые ко всему, не сводя с него взгляда; fixer – прикреплять; останавливать, фиксировать;fixer ses yeux sur qn – устремить глаза на кого-либо).
– Nous les tenons, murmura le brigadier.
Le p`ere Boniface, palpitant d’'emotion, le fit passer de l’autre c^ot'e, et, lui montrant un auvent :
– C’est l`a, dit-il.
Et le brigadier s’avanca tout seul, et colla son oreille contre la planche. Les deux autres attendaient, pr^ets `a tout, les yeux fix'es sur lui.
Il demeura longtemps immobile, 'ecoutant (он долго стоял неподвижно, прислушиваясь). Pour mieux approcher sa t^ete du volet de bois (чтобы лучше прислонить голову к деревянному ставню; bois, m – лес; дерево /материал/), il avait ^ot'e son tricorne et le tenait de sa main droite (он снял треуголку и держал ее в правой руке; tricorne, m – треуголка; corne, f – рог; край, угол).